Voici ce qui me surprend le plus dans ma (nouvelle) vie d’ « auteurpreneur » :
L’édition, c’est gros un écosystème
Je savais que la France comptait de nombreux écrivains amateurs, mais je reste surpris par le nombre de manuscrits écrits chaque année. 60.000 à 100.000 textes sont soumis aux maisons d'édition et cela ne correspond qu’à une petite partie de la production annuelle globale.
… avec plein de spécialités
« Avant », je pensais qu’il y avait des auteurs, des éditeurs, des imprimeurs et des libraires. Et basta ! Mais c’est beaucoup plus granulaire que cela ! Il y a des coachs en écriture, des correcteurs, des spécialistes de la mise en page des couvertures qui ne sont pas les mêmes que ceux des pages intérieures, des agents littéraires, des plates-formes d’autoédition comme Librinova avec qui je travaille… Bref, de multiples spécialités assez éloignées les unes des autres…
C’est long et lent !
Écrire est un process lent, qui prend beaucoup de temps. Chaque lecture de centaines de pages prend des jours et des jours et les délais de réaction de l’ensemble des acteurs ne sont pas ceux des startups ! À titre d’exemple, un éditeur met entre 6 et 12 mois pour retourner un avis sur un manuscrit qui lui est soumis !
Lancer un roman, c’est comme lancer une marque !
Il faut réfléchir à sa cible, à son positionnement, activer des canaux de communication, faire son marketing, trouver des fournisseurs, des relais… (autant vous dire que j’aime bien ! )
L’écriture, ce n’est pas rentable du tout !
Environ 1 500 à 3 000 écrivains parviennent à vivre de leurs revenus littéraires, selon les estimations des organismes professionnels, comme la Société des Gens de Lettres (SGDL). Un premier roman se vend en moyenne à quelques milliers d’exemplaires dans le meilleur des cas et souvent à quelques centaines. Avec une marge de quelques euros par exemplaire, je vous laisse faire les calculs…
Et puis, il y a le besoin irrépressible d’écrire et le bonheur de retrouver ses personnages chaque matin… et ça n’a pas prix….
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